« L’œil n’est pas seulement le miroir de l’âme, il est aussi le miroir du corps ».
Ignace PECZELY
L'iris :
L’iris se compose de fibres musculaires capables de se contracter. Sa couleur dépend de sa pigmentation. Il porte les informations de toutes les autres parties du corps, comme tous les autres tissus, car il est relié par le système nerveux à celles-ci, et il a l’avantage d’être facilement accessible. Il est le reflet du terrain d’une personne, résultant de son hérédité, des antécédents pathologiques, de l’hygiène de vie…
L’examen correspond à une observation attentive et rigoureuse des indices iriens : texture de la trame, lignes circulaires, couleurs de l’iris… ces indices ne ressortant pas de la même façon sur un iris bleu ou un iris marron. Chaque œil correspond à un côté du corps. Les indices, bien interprétés, permettent de définir les prédispositions du terrain et le potentiel vital d’une personne. Mais ils ne possèdent de sens qu’en fonction du terrain de la personne, et en lien avec le bilan morphologique qu’il permet de nuancer.
On recherche 2 grands types d'informations :
La vitalité
Au travers de la densité et de la tension des fibres, mais aussi de l’épaisseur de l’iris, on déduit la vitalité de la personne. Plus l’énergie vitale est élevée, plus les maladies sont fortes et courtes (maladies aigues). Inversement, quand l’énergie vitale diminue, avec l’âge, par suite d’une plus ou moins bonne hygiène de vie… plus les maladies se font chroniques.
Les faiblesses organiques
La localisation des différents signes (écartements, creux, colorations exogènes…) se lit à l’aide d’une carte de topographie irienne et correspond précisément à une fonction ou à un organe. L’iris est en effet considéré comme une projection circulaire du corps humain, divisé en secteurs, chacun correspondant à un ensemble d’organes.
Simple outil d’observation, l’iridologie ne présente aucun risque, il est un outil précieux pour compléter le bilan de vitalité d’une personne qui met en avant les points forts et les points faibles de celle-ci. Il s’agit d’une technique de prévention, qui permet à chacun, en mettant en place une hygiène de vie qui lui correspond (alimentation, exercices physiques et respiratoires…), d’améliorer des désordres physiques, d’augmenter son bien-être et d’éviter de dégrader son terrain.
Un peu d’histoire :
Des données archéologiques datent les plus anciennes images d’iris d’environ 3000 ans en Inde et en Chine. Certains papyrus, exposés dans les musées égyptiens, représentent des prêtres examinant les yeux des pharaons. Des textes de médecines macédoniens mentionnent que la sélection des guerriers tenait compte de l’état de leur iris.
Hippocrate (460 – 356 av JC) : « Tels sont les yeux, tel est le corps ». Les médecins de l’Antiquité percevaient dans l’œil le reflet de la qualité du fonctionnement organique.
Ignace Peczely (médecin hongrois) : Père de l’iridologie 1ères cartes et livre – 1880.
« Il a 11 ans lorsqu’il est attaqué par une chouette apeuré et aveuglée par la lumière du jour, en se défendant il lui casse involontairement une patte. Ayant pris l’oiseau de nuit pour le calmer, il observe l’apparition soudaine d’un trait dans l’iris du même côté que la patte blessée. Ce trait rayait l’œil de la pupille au bord extérieur de l’iris. Peczely n’oubliera plus jamais cette étrange correspondance entre la blessure et l’apparition immédiate d’un signe sur la trame irienne.
II se consacre de bonne heure à la médecine. Il est aussitôt intéressé par l’homéopathie. En 1861, sa mère, tombée malade, est pratiquement condamnée par tous les médecins. Peczely à le bonheur de la sauver par des moyens peu pratiqués. Esprit curieux, désireux de sortir des chemins battus, il est frappé par les différences des yeux de ses consultants et, se souvenant de la chouette de son enfance, il se met à examiner systématiquement leurs iris. Il coordonne ses observations, réfléchit sur les signes, leur emplacement, leur modifications éventuelles, en tire la signification et des indications pour ses diagnostics. Les résultats viennent confirmer la justesse de ses intuitions et il acquiert bientôt la réputation d’un médecin extraordinaire qui fait des miracles.
Ses disciples :
Docteur Schlegel de Tubingen en Allemagne qui en 1887 publie un ouvrage sur le diagnostic par l’iris suivant la méthode de Peczely, et en 1906 une deuxième édition avec topographie irienne complétée des travaux du Docteur d’Eberfeld.
Nils Liljequist docteur et pasteur suédois de Stockholm, à cette même période, fait des études sur les modifications des colorations qui apparaissent au cours de la vie de l’individu, notamment avec l’absorption de médicaments. Après avoir été intoxiqué, il fut guéri par l’homéopathie et poursuivit ses recherches sur les travaux de Peczely. En 1893 il publie un ouvrage important : « Le diagnostic par l’œil ».
Pieter Johannes Thies docteur à Eberfeld (Allemagne) publie « le moyen de trouver une maladie par les yeux ». Ce médecin a tenu un rôle important dans la progression de l’iridologie.
Andershou médecin danois publie un ouvrage en 1915 « Iris science ». Il propose la localisation des systèmes nerveux orthosympathique et parasympathique.
Léon Vannier médecin fondateur du centre homéopathique de France développe l’iridologie chez les médecins homéopathes français.
Léon Walter médecin, publie le deuxième ouvrage sur l’iridologie « Le diagnostic des maladies par la vue ».
Fortier Bernoville médecin passionné d’iridologie écrit « Introduction à l’étude de l’iridologie scientifique » avec recherche et une excellente topographie. Il remarque la dépigmentation des iris chez les personnes âgées, qui s’accroît avec l’âge (1925-1930).
Gaston Verdier iridologue, physiothérapeute et diététicien fonde en 1932 l’Ecole Naturalienne et le Bureau International Naturiste de Genève. Il publie une trentaine d’ouvrages de santé, d’hygiène et de mode de vie. En, 1953, après 20 ans de recherche et de contacts avec les écoles d’iridologie notamment en Allemagne, il publie un premier ouvrage « Ce que nos yeux révèlent ». Après avoir organisé des cours d’iridologie, il crée en 1956, la Société d’Iridologie à Lyon.
André Roux né le 10 mars 1926, élève de Gaston Verdier fondateur de l’association « Vie Naturelle » en 1975, auteur d’articles et d’ouvrages.
Bernard Jensen chiropracteur, ostéopathe, USA, années 50 – a été à la recherche de l’iris parfait, jamais trouvé ! A pu vérifier ses cartes par autopsies. Il a développé l’iridologie au niveau mondial.